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A Hero Never Dies

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.7/5

vos avis

53 critiques: 3.72/5

visiteurnote
A-b-a 4
Chip E 3
Jonathan-Asia 3.75
Oh Dae-soo 2.75
Illitch Dillinger 1.75
Pikul 3
Cuneyt Arkin 3.5
Hotsu 4
Bastian Meiresonne 4
Rage_against_the_machine 3
Hots@uce 3.5
Izzy 2
chronofixer 4
La girardasse 4.25
Sauzer 3.75
chilibo12 5
YoP 4.5
Scaar Alexander Trox 3.5
Guesar 3
SanjurOn 4.5
FREDDYK 4.75
devil 4.5
YAMCHA92 4
Iron Monkey 4.5
Sébastien 2.5
Maggielover 3.75
Jerome 4.75
Ludovic Painblanc 4.75
Tequila 4.25
vincent 4.25
antigone 3
balboa 5
Bart052 4.25
bazdebaz 4.5
Black_pantha 3
el sinior canard 3.75
chinaman 3.75
Fred30 3.5
katsuben 4.5
lo sam pao 3.5
Manolo 3
Phildu62 3
Neirda 3
ce3k 3.5
Scalp 4.25
Wolvy 3
Inoran 3.5
Titeuf@ 3.75
TsimShaTsui 4
tu0r 3.5
Bama Dillert 2.5
Zalem 5


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Style never dies

L' allégation selon laquelle un film est capable de fonctionner sans scénario s'opère ici. Trahison de deux tueurs appartenant chacun à un gang rival et trahi par leurs patrons respectifs. Point. Les qualités de "A Hero Never Dies", en ce qui me concerne, sont à trouver au sein du quatuor principal. Car hormis les belles performances de Lau Ching Wan (charismatique même dans l'état qui est le sien à la fin) et d'un Leon Lai sobre, il ne faut pas oublier leurs petites amies (Fiona Leung et Yoyo Meung) qui parviennent à toucher malgré leurs rôles ingrats. La mise en scène, la photographie et la musique (un peu trop présente) en font également une expérience non dénuée d'humour. Au début. Le combo DVD/ blu ray Spectrum Films propose un transfert hd convaincant et près d'une heure de bonus. Ces derniers, réalisés pour cette édition, sont captivants (l'intro un peu moins). Arnaud Lanuque parle du film et plus spécifiquement via un autre module, avec toujours autant de précision, du studio Milkyway. Yannick Dahan, lui, tranche - c'est le cas de le dire - en donnant son avis concernant Johnnie To.

16 février 2021
par A-b-a


Freres ennemis...

Polar sombre à l'ambiance captivante, A Hero Never Dies est un film important dans le paysage du ciné HK.
Il pousse la chevalerie et l'excès à son maximum, que ce soit dans les épreuves endurés par les héros ou dans les scènes d'action où ils évoluent tels des surhommes.
Beaucoup de scènes savoureuses: le voyant, la fuite de la copine de Jack et la scène de la morgue (brrr..) ou l'évolution des personnages..

D'ailleurs, je trouve que quelques scènes de plus sur Jack et sa sortie du coma auraient étés les bienvenues. C'est un peu expédié, on aurait pu creuser ses réactions par ex lorsqu'il découvre ce qui est arrivé à sa femme..
Je trouve que Martin est un peu plus mis en avant que Jack, d'ailleurs les scènes avec sa compagne après sa rééducation, lorsqu'elle va retrouver avec lui son ancien patron, sont vraiment réussies.

Niveau comédiens, Lau comme Leon assurent, dans un registre sobre et posé, ils font passer beaucoup d'émotions par leur regard surtout.
Leon ne joue pas spécialement bien, mais pour ce film, il ne jure pas et sa prestation est correcte.
Le duel entre les deux est savoureux( dommage qu'on n'en sache pas plus sur leur passé et ce qu'ils ont vécus ensemble, avant de partir chacun de leur côté vers un chef de triade).

Le final est explosif, beau et triste à la fois (le dernier geste de Jack), action et émotions sont au rendez vous.

03 octobre 2010
par Jonathan-Asia


A HERO NEVER DIES est loin, mais alors très loin de figurer parmi les meilleurs films de Johnnie To

Et je vous avouerai que j'ai failli laissé tomber au bout d'1/4 d'heure seulement, puis aussi au bout de 30 minutes. Mais voila, c'est To... et, en ce qui me concerne, je ne peux me résoudre à stopper le visionnage d'un de ses films avant la fin, même celui-ci qui pourtant manque de rythme, qui plus est il est lent et il nous projette dans un ennui des plus terribles.

En réalité je ne regrette pas, car je suis "entré dans le film" à partir de la 45ème minute - eh oui, parfois il faut savior insister. Bref, c'était la toute première fois de ma vie que je m'ennuyais, même un peu, devant un film du maitre... et j'espère la dernière.

06 avril 2010
par Oh Dae-soo


Un bijoux

Ce film à la narration un peu hachée peux être difficilement vu, mais avec de la persévérance, il s'agit bien de l'un des bijoux de Johnnie To que j'essayerais de revoir plus souvent. Il faut espérer une remasterisation de ce film un jour car la copie présente sur le DVD HK rend peu hommage au superbe travail esthétique du film.

18 juillet 2006
par Hotsu


Where Fulltime Killers Go Running out of Mission in a Peace Hotel

Passez la première demi-heure un brin longuette lors d'une première vision (mais prenant tout sons sens et son sel lors d'une seconde vision) et laissez-vous progressivement gagner par la profonde noirceur de son propos par la suite. Suite à une dispute avec son ex-second Peter Yau, Johnnie To mettait en chantier ce "Hero Never Dies" pour plagier le style même de Yau. Eclairage, plans stylisés et protagonistes ressemblent à s'y méprendre à l'univers de Yau et forgé par To à l'origine, mais la suite plonge immanquablement dans celui de To et notamment dans sa période des polars noirs du début des année '90s. Le film devient alors dramatique à souhait, n'épargnant aucun de ses personnages pour se terminer dans un bain de sang gigantesque. Plusieurs scènes sont de véritables morceaux de bravoure, celle de la fusillade dans l'hôtel, ainsi que la grandiose finale. L'on voit également s'esquisser plusieurs trames qui deviendront de films à part : l'arrivée à l'hôtel, qui ressemble à du "Mission"; les deux tueurs s'opposant et se ressemblant, prémisse de "Fulltime Killer", etc. Une autre grande oeuvre du très grand MILKY WAY IMAGE !!!

25 septembre 2004
par Bastian Meiresonne


Le Hero movie référence de To apres Fulltime Killer ?

Avant le totalement débridé Fulltime Killer ,Johnnie TO offre avec A HERO NEVER DIES un film d'action des plus convainquants, certes pas exempts de défauts, trop pénalisant pour faire de lui une oeuvre culte. Et quel dommage! Le film au speech proche du Syndicat du Crime et The Killer de Woo ne peut se dépêtrer de ces références; et pourtant To lui donne une énergie impressionnante.Il sublime les personnages, et sur certains plans transcende complètement A HERO NEVER DIES ,touchant des sommets rarement atteints auparavant. A coté de cela, les errances scénaristiques de la seconde moitié du film lui son fatale. Pourquoi simplement par la volonté de s'extirper des références encore une fois.L'amitié des deux tueurs "héroïque" et mise à l'écart ,To favorise plutot la vengeance de nos deux compèrent pour cela,les scénaristes charcutent littérallement les personnages bcp trop basiquent,peu développés ,voire métamorphosés (wong et yam). Les personnages féminins à cet égard, sont mal utilisés (comme par exple le cas Infernal Affairs) ce qui débouchent sur une sorte porte de sortie pour les scénaristes qui cassent le superbe parallèle entre les deux "heros" du début du film. Si l'émotion et les gunsfight snt là , le long métrage de To s'essouffle pour finalement aboutir non pas sur un échec mais sur un film au potentiel bridé qui fait de "A hero never Dies "un excellent Hero Movie ds l'ensble, qui ne peut titiller des sommets que par moments (par plans même) ,pour retomber ds le banale voire le mauvais. Dommage le spectacle aurait pu être grandiose...

15 juillet 2004
par Rage_against_the_machine


Efficace

"A hero never dies" ou le genre de production qui fait que j'aime le cinéma hong-kongais.

14 janvier 2004
par La girardasse


Excellent film avec des bons acteurs et actrices!

Ce film montre le vrai c^oté ignoble des mafio. J'ai beaucoup aimé les femmes fidéles de ces petits mafios de coeur innocent et j'ai ha¨i les patrons mafio. à voir!

28 décembre 2003
par chilibo12


Un hero-movie attachant par un Johnnie To déjà assez virtuose, malheureusement plombé par son inégalité.

Johnnie To sait filmer. C'est bien simple: pour filmer des gunfights, c'est peut-être le meilleur depuis John Woo. Maîtrise de l'espace, jeu de lumières, chorégraphie de chaque élément d'un décor morcelé... tout cela ressemble au maître, mais pas trop. To sait filmer, naturellement, et pas le même genre d'action: il sait faire dans l'emphase (ce film ci) comme dans le cynisme survolté (Fulltime K), ou dans la retenue (The Mission). Et il ne sait pas filmer que de l'action: des plans comme celui du sang du barman se versant sur le comptoir alors qu'il remplit des verres de vin sont là pour le prouver. Entre autre... Le hero-movie, c'est bien. Quand on a aimé "The Killer", on ne peut qu'apprécier les envolées lyriques et les applications à la lettre du code d'honneur. Quand on a aimé "The Killer" est qu'on apprend le plot de base de "A Hero Never Dies", on ne peut s'empêcher d'être attiré par le film. Alors on le prend. Ca commence bien: To sait filmer, on en a pris conscience. La lumière, très réussie dans la variété alors qu'on devine un certain manque de moyens, et la musique de Raymond Wong, top épique, pose d'entrée son film: "A Hero Never Dies" sera un film avec des beaux sentiments, et très peu de gris. Qu'à cela ne tienne; si on accepte cela, la première partie du film est somptueuse... Au programme: des gunfights excellents, plus qu'excellents, jubilatoires (ce qui fait la différence entre du To et du Mak), deux clans classes s'entredéchirant, des choeurs en bonne et dûe forme juste là pour l'épate, des Hong-Kongaises mignonnes et prometteuses sans être transcendantes (sinon on en redemanderait) et de très belles scènes, comme celle du jeu des bouteilles de vin entre Ching-Wan et Lai; le tout débouchant sur LA scène d'action sur laquelle se joue toute l'histoire: magnifiquement éclairée, très bien foutue, et arrivant même à rendre Lam Suet héroïque, elle se clôt sur le semi-massacre des deux héros, mortel (presque littéralement). Tout cela en met plein la vue. Lau Ching-Wan, dans toute son habituelle retenue, compose une fois de plus un personnage un peu semblables à ses précédants, sans l'être totalement; il joue de son regard brutal, et ça marche. De son côté, le charismatique Leon Lai, qui sans être un grand acteur, est, à l'image de Andy Lau, très classe et de surcroît plus dramatique, en impose lui aussi. La relation entre les deux hommes est assez intéressante même si elle n'est pas assez exploitée, et leur face à face au milieu du film est impressionant. Rien n'est expliqué. Tout est simple. Tout est simple... à ce stade du récit, on ne réalise pas que c'est justement cet aspect épuré qui tuera le film. Voilà nos deux amis, considérés morts par leurs deux clans, et renaissant de leurs cendres pour mieux se venger... c'est un truc de ce genre qu'on lit dans les résumés. Alors on s'attend à de l'amour exacerbé (c'est un putain de hero-movie, bordel!), à des retrouvailles poignantes, à des regards emplis d'incertitudes... mais aussi à des méchants, les boss des deux clans compatissants, humains, s'efforçant d'oublier leurs anciens bras-droits parce qu'il serait faible de plier. Que dalle. Tout ce qu'on a dans cette deuxième partie, c'est de la cruauté gratuite et pleurnicharde envers les personnages de femmes (chose très mal exploitée par la suite, car leurs amours sont totalement hors champs), des scènes d'entrainement à la Rocky chez Ching-Wan cul-de-jatte (que c'est original!), rien du côté de Lai (?), et des méchants très méchants, bien à la HK, qui frappent tout le monde sans savoir pourquoi. Toutes les scènes qu'on attendait, malgré la grandeur des sentiments devinés (chez les femmes, chez le barman, etc), sont soit bâclées, soit zappées (qu'est-ce qu'il fout Ching-Wan, sur le toît de l'immeuble, pourquoi il ne tire pas, pourquoi on le retrouve juste après avec tel personne???). C'est très mal écrit, expédié, voire absurde, à l'image du sort du personnage de Ching-Wan dans la scène finale, amorphe (mmmh... qu'est-ce qu'il fout?). La scène en elle même, d'ailleurs, est la moins bonne du film. Elle n'a rien d'original, rien de grand, la lumière est criarde (très Hollywood Night), et les méchants meurent. Tout cela est vraiment décevant car on s'attendait à quelque chose de bien plus va t-en guerre sans perdre pour autant le minimum syndical de profondeur scénaristique. Là, c'est épuré... un peu trop. Sans parler de cette fin... convenue. Fin convenue dans ce genre de film ne signifie pas fin mauvaise. Non. C'est juste qu'en plus des défauts cités plus haut, elle commet le péché ultime pour ce genre de films: elle n'émeut pas. Elle ne bouleverse pas. Malgré la musique. On est très loin du Killer... Elever ce film au même rang que "The Killer"... il y a des braves garçons qui ne savent même pas pourquoi ils aiment le film de Woo, apparamment...

02 janvier 2003
par Scaar Alexander Trox


correct,voir bon mais c'est tout !

Certains critiques sont dingue ?!! Comparer ce film en intensite emotionnelle à "the killer" ??! C'est un tres bon film mais de la, à le sanctifier..

16 août 2002
par Guesar


Milkyway image se lançe dans le hero movie :TOTALE REUSSITE !!!

A hero never dies : Du (sou)rire aux larmes. A hero never dies est sans conteste un des plus grands et plus beaux films de Johnnie To ,c' est en fait un grand hommage aux "hero movies" des années 80 réalisé dans le pur style milkyway. Les 2 acteurs principaux sont géniaux ,Lau Ching Wan est véritablement pathétique (dans le sens non péjoratif du terme),tandis que Leon Lai n' as jamais été aussi charismatique (même dans Fallen angels). Le film débute comme un film d' action assez léger dont l' humour n' est pas absent (d' ou certaines scènes vraiment fun et rafraichissantes -l' excellent duel de pièces d' or)...et se termine dans la tragédie la plus totale a tel point qu' a certains passages on sent notre gorge nouée et nos yeux en train de s' humidifier. D' ailleurs A hero never dies fourmilles de scènes ,de plans magnifiques (soulignés par l'inoubliable musique de Raymond Wong qui donne au film une force terrible...indescriptible).Des passages magiques comme : -Le duel de pièces d' or. -Lau Ching Wan cul de jatte ,tentant de monter des escaliers ,la douleur envahissant son visage. -Les gouttes de sang filmées en gros plan coulant le long du canon d' un pistolet. -Leon lai figé ,la cigarette a la main braqué par Lau Ching Wan en sniper. -Les gouttes de sang tombant sur la table en même temps que le vin coule dans les verres. -Les bouteilles portant le nom des 2 tueurs. -Le personnage de Lau Ching Wan durant le gunfight final...ahh, quelle fin ! -Le personnage de Leon Lai et sa femme défigurée en train de contempler un coucher de soleil. ...Tant d' images marquantes (qui auraient pu tomber a plat si un réalisateur médiocre les avait filmées)sublimées par la musique de Raymond Wong (je me répète...)et la réalisation de Johnnie To. Parlons des gunfights ,ils sont peux nombreux mais très efficaces, filmés avec talent par un Johnnie To au sommet de son art...certes ils ne sont pas aussi statiques que ceux de l' excellent The mission ,mais il ne faut pas s' attendre à du John Woo non plus ,ici point de heros en apesanteur sautant sur le côté le flingue a la main...Johnnie To a son propre style. A hero never dies est un grand film que l' on pourrait touver un peu trop "poussé" sur le côté tragique...mais c'est probablement ce qui fait sa force et celle de tous les bons "Hero movies" et autres tragedies grecques (bien que le film soit hong kongais !!!)

04 août 2002
par SanjurOn


SUPERBE. UN CHEF D'OEUVRE EN PUISSANCE

Un film génial. Un pur film dans la tradition du film d'action hong kongais. Un J.TO au sommet de son art

17 mars 2002
par FREDDYK


respect

la premiere fois que j'ai vu ce film,j'ai compris que des cet instant,je l'aimerais autant que the killer. ce film reflette la meme chose,le sens de l'honneur,le respect et la loyaute,mais de façon differente(ce n'est pas non plus le remake de the killer). le scenar est du deja vu pour du hk,mais l'histoire reste tout de meme interressante et les personnages sont tres attachants. j.to a filme cette histoire avec punch et raffinement,et les acteurs donnent une tres bonne interpretation de leur personnages. la scene finale(gunfight,bien sur)montre encore une fois,que les heros asiatiques ont un plus grand (h)karisme que ce des films us. je dirais que hero never dies merite son statut de film culte hk,pour conclure.

01 octobre 2001
par devil


UN FILM CAPTIVANT, SANGLANT ET EMOUVANT

Johnnie TO signe ici une belle oeuvre! Dès les premières minutes on s'attache aux deux héros, gardes du corps de parrains respectifs mais amis avant tout. Les scènes de gunfight appuyées par une musique mélancolique font de "A Hero Never Dies" un film à retenir, à voir et à posséder pour compléter sa vidéothèque. Merci Mr Johnnie TO!

08 septembre 2001
par YAMCHA92


True Heart Hero

L'espace d'un film, Johnnie To réssuscitait le hero-movie Wooien. Et cette musique...

21 août 2001
par Iron Monkey


Délirer le délire.

Que Johnnie To, à la tête de sa Milkyway Images Productions, se sente aujourd'hui des velléités déconstructivistes, dès lors qu'il fut des aventures de la Film Workshop, voilà qui n'étonne pas. Lorsqu'avec A Hero Never Dies, il livre un fabuleux pied-de-nez à Woo - celui qui a réussi - comme le tente autre part et autrement Hark (Time and Tide), il s'agit en effet avant tout de tenter en une proposition analytique de retrouver tous les éléments d'une manière de filmer et puis de déplacer cette proposition, de la décaler, de la décomposer. Jouer sur les codes et les images, multiplier les contrastes délirants, pousser l'anéantissement jusqu'à sa plus ultime conséquence narrative, dramatiser la potacherie ou rendre le drame burlesque (ou les deux en même temps), c'est tout le sel de ce film, machine à références, filmée avec les moyens rugueux de la Milkyway. Film secondaire puisque précisément film de références, A Hero Never Dies, comme un jeu de massacre à x degrés, ne propose littéralement rien. Sa démarche, de toutes façons, était vouée à la pure négativité.

13 juin 2001
par Maggielover


Seul contre tous

Signé Johnnie To, ce polar extrêmement lent est marqué par une omniprésence très efficace d'une musique jamais envahissante. Un film rythmé et tendu de bout en bout qui présente une fois de plus l'acteur fétiche de To, Lau Ching-Wang, dans le rôle de tueur décati. L'histoire, axé sur l'amitié "virile" de deux tueurs de triades, frôle le pathos sans jamais y sombrer vraiment. Malgré des scènes un peu "limites" (Ching-Wang, cul de jatte, montant des escaliers alors qu'il est blessé à la poitrine), un film desespéré, totalement "hero movie" dans sa construction.

A Hero never dies démontre surtout l'incroyable dextérité de réalisation de Johnnie To (voir The Longest Nite ou The Mission) et on se demande franchement pourquoi il n'a pas su percer en occident, comme Tsui Hark ou John Woo. Extrêmement esthétique et prenant.



20 mars 2001
par Jerome


un film marquant

jefait une critique rapide pour la première. un film marquant car prenant à contre pied le film d'action, le polard nerveux. des scènes d'antologies pour les cinèastes amateurs. des scènes d'actions aussi qui viennent ponctuées le récits qui prennet à contre pied touts ce que vous avez put voir en termes de réalisations.

22 janvier 2001
par Ludovic Painblanc


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